Publication
La Cour suprême du Canada tranche : les cadres ne pourront se syndiquer au Québec
Le 19 avril dernier, la Cour suprême du Canada a rendu une décision fort attendue en matière de syndicalisation des cadres.
Publication | Juin 2018
Le 13 juin 2018, le Règlement sur la salubrité des aliments au Canada (RSAC) définitif a été publié dans la Gazette du Canada, partie II (GCII). Ce règlement très attendu complète le nouveau train de mesures législatives canadiennes sur la salubrité des aliments et entrera en vigueur le 15 janvier 2019.
En juin 2012, le gouvernement du Canada a déposé la Loi sur la salubrité des aliments au Canada (LSAC). Cette loi omnibus opère la refonte d’un certain nombre de lois liées au secteur alimentaire et constitue la pierre angulaire du nouveau système fédéral modernisé de la salubrité des aliments au Canada. La LSAC a reçu la sanction royale en novembre 2012; néanmoins, sa mise en œuvre a été retardée à plusieurs reprises jusqu’à la finalisation du RSAC.
Comme l’a résumé l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), le RSAC « rendra notre système alimentaire encore plus sécuritaire en mettant l’accent sur la prévention et en permettant de retirer plus rapidement les aliments non salubres du marché »1. Plus particulièrement, le RSAC :
Comme il a été mentionné ci-dessus, le RSAC imposera aux entreprises qui importent des aliments ou conditionnent des aliments exportés ou expédiés dans plus d’une province ou d’un territoire l’obligation de détenir une licence pour exercer leurs activités. Le gouvernement du Canada a établi cette exigence de détention de licence dans le but d’harmoniser la réglementation du Canada avec les normes internationales en matière de salubrité des aliments et d’améliorer l’accès aux marchés mondiaux.
L’obligation de détenir une licence aux termes de la nouvelle réglementation sera déterminée en fonction des activités d’une entreprise. Comme l’a indiqué l’ACIA, les entreprises alimentaires qui exercent les activités suivantes seront tenues de détenir une licence aux termes du RSAC :
Comme le RSAC entrera en vigueur le 15 janvier 2019, les entreprises et leurs conseillers juridiques doivent se familiariser rapidement avec la nouvelle réglementation et les exigences en matière de licences, de traçabilité, de contrôles préventifs et autres exigences qu’elle renferme. Alors que certaines exigences réglementaires seront mises en œuvre progressivement au cours d’une période de 12 à 30 mois selon le type de produit alimentaire, le type d’activité et la taille de l’entreprise, d’autres exigences devront être satisfaites immédiatement à l’entrée en vigueur du RSAC.
L’ACAI a publié des échéanciers en fonction des produits alimentaires et de l’activité, indiquant les dates butoirs pour se conformer aux exigences du RSAC. Les dates butoirs, pertinentes pour diverses entreprises, sont présentées en fonction du type de produit alimentaire, nommément : i) les produits laitiers, les œufs et les produits de fruits ou de légumes transformés; ii) le poisson; iii) les produits de viande et animaux pour alimentation humaine; iv) les fruits ou légumes frais; v) le miel et les produits de l’érable; vi) les aliments non transformés utilisés comme grain, huile, légumineuse, sucre ou boisson; vii) les additifs alimentaires et boissons alcoolisées; et viii) tous les autres aliments. Les entreprises et leurs conseillers juridiques devraient passer en revue ces échéanciers afin de concevoir un plan de mise en œuvre opportune de tout changement requis pour se conformer au RSAC.
1 http://www.inspection.gc.ca/aliments/rsac/fra/1512149177555/1512149203296.
2 Ibid.
3 http://inspection.gc.ca/aliments/rsac/information-pour-les-medias-et-les-consommateurs/licences/fra/1528488744086/1528823568405.
Publication
Le 19 avril dernier, la Cour suprême du Canada a rendu une décision fort attendue en matière de syndicalisation des cadres.
Publication
Le budget 2024 propose d’élargir la portée de certains pouvoirs permettant à l’ARC de demander des renseignements aux contribuables tout en prévoyant de nouvelles conséquences pour les contribuables contrevenants.
Publication
L'impôt minimum de remplacement (IMR) est un impôt sur le revenu additionnel prévu dans la Loi de l’impôt sur le revenu (Canada) (la « Loi ») auquel sont assujettis les particuliers et certaines fiducies qui pourraient autrement avoir recours à certaines déductions et exemptions et à certains crédits pour réduire leur impôt sur le revenu fédéral canadien régulier.
Abonnez-vous et restez à l’affût des nouvelles juridiques, informations et événements les plus récents...
© Norton Rose Fulbright LLP 2023